Les sirops
À diluer avec de l'eau plate ou gazeuse...À déguster frais en été, ou en kir.
À verser sur une salade de fruits ou à déglacer de la viande. Les sirops de plantes ou de fleurs se dégustent à toute heure. Macération de fleurs, de plantes dans des sirops de sucre de canne bio.
Fleurs de plantes issues principalement de cueillettes sauvages.

50 cl
25 cl
" Le/la paysan.ne imagine une vie sans handicap, une vie dans laquelle il et elle n'est pas obligé de produire d'abord un surplus avant de se nourrir, lui et sa famille, comme l'état premier qui existait avant l'avènement de l'injustice. La nourriture est le premier besoin de l'humain. Les paysan.nes travaillent la terre pour produire leur nourriture. Pourtant illes sont obligé.es de nourrir d'abord les autres, souvent au prix de leur propre faim. Illes voient le grain dans les champs qu'illes ont cultivés et moissonnés – sur leur propre terre ou sur celle du propriétaire -, et ce grain est emporté pour nourrir les autres ou pour être vendu au profit des autres. Que l'on considère une mauvaise récolte comme un geste de Dieu, que l'on considère le propriétaire terrien comme un maître naturel, quelles que soient les explications idéologiques, le fait de base est clair : celles et ceux qui sont capables de se nourrir eux-mêmes sont obligé.es, à la place, de nourrir les autres.
Une telle injustice, dans le raisonnement du/de la paysan.ne, ne peut avoir toujours existé, ainsi suppose-t-il qu'au commencement il y avait un monde juste. Au commencement il y avait un état premier de justice envers le travail premier destiné à satisfaire les besoins premiers de l'humain. Toutes les révoltes paysannes spontanées ont eu pour but de ressusciter une société paysanne juste et égalitaire."
John Berger
Épilogue historique