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Paysann'art

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Ou l'art d'être paysanne sans terre en Ardèche.....

La vie

On a tous une histoire à partager.

Après 16 années à la Clémenterie, lieu magnifique quoi qu'exigeant, pour peu qu'on en ait, me voilà sans terres, après une âpre lutte de deux années pour rester et continuer d'y cultiver, soigner et trouver toujours plus de solutions au manque d'eau et au manque d'animaux de toutes tailles.

Les valeurs que j'ai tenté de partager ont été litteralement foulées au pied par quelques individus, que la prédation a excité.

Une autre page s'ouvre. Ces difficultés ouvrent à moi des mondes que je négligeais et j'avoue que les groupes de paysans et d'artisans que je cotoyais déjà, me sont devenus encore plus vitaux.

Je cherche donc des terres, de quoi cultiver mon jardin et recommencer à produire des fruits, de quoi nourrir surtout Malo, mon compagnon cheval, compagnon de travail et d'amitié. En Ardèche,dans le Puy de Dôme ou en Haute-Loire, pourquoi pas.

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Les matières premières 

Tout est bio: outre les matières premières récoltées, cultivées sur le lieu, comme la menthe, le serpolet, le sureau, la sauge, le romarin, le thym, les pommes, châtaignes, cerises, etc. ainsi que les ingrédients supplémentaires sont tous à minima bio: sucre de canne, cannelle, gingembre, chocolat, noix, cardamome, miel.

"La vie de paysan.ne est une vie entièrement consacrée à la survie.

C'est peut-être la seule caractéristique qui soit partagée pleinement par les paysan.nes de partout. Leurs outils, leurs cultures, leurs sols et leurs maîtres peuvent être différents, mais qu'ils et elles travaillent au sein d'une société capitaliste, féodale, ou à l'intérieur d'autres sociétés dont la nature n'est pas facilement définissable, qu'ils cultivent le riz à Java, le blé en Scandinavie ou le maïs en Amérique du sud, quelles que soient les différences de climat, de religion, d'histoire, la paysannerie de partout peut se définir comme une classe de survivants."

Épilogue historique

John Berger

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